Formation Risques psychosociaux (RPS) à Avignon

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Les risques psychosociaux (RPS) peuvent entraîner des atteintes diverses à la santé, tant mentale que physique. Ces atteintes incluent des pathologies professionnelles telles que les troubles musculosquelettiques (TMS), des maladies psychosomatiques, de l’insomnie, des maladies cardiovasculaires et même des accidents de travail. Les RPS créent des dysfonctionnements au sein des organisations, se manifestant par des taux élevés d’absentéisme et de présentéisme. L’absentéisme, où les employés sont souvent absents pour cause de maladies ou de stress, et le présentéisme, où ils sont physiquement présents mais inefficaces, coûtent cher en termes de productivité. De plus, la mauvaise qualité du travail, résultant du stress et des problèmes de santé, affecte directement la satisfaction des clients et peut entraîner des difficultés relationnelles et des tensions au sein des équipes.

La prévention primaire des RPS est donc cruciale pour les entreprises. En investissant dans des formations spécifiques, les entreprises peuvent sensibiliser leurs employés et leurs managers à ces risques, leur fournir des outils pour les identifier et les gérer efficacement. Une telle approche proactive permet de créer un environnement de travail plus sain et plus équilibré, où les salariés se sentent soutenus et valorisés. Cette démarche contribue également à améliorer la satisfaction et la fidélisation des employés, réduisant ainsi les coûts associés au turnover.

Le 5e baromètre de la gestion des accidents du travail et des maladies professionnelles 2018 souligne qu’un tiers des entreprises interrogées a été confronté à un arrêt maladie lié à des RPS. Depuis 2016, la part des arrêts liés à des RPS augmente, passant de 16 % à 28 % en 2018.

A noter que ce sont majoritairement de grandes entreprises qui sont concernées par ces arrêts. En effet, elles concentrent 48 % des cas contre 22 % pour les PME.

Mais le travail a une particularité car il peut être facteur de risque mais aussi facteur de santé.

Il peut altérer la santé (RPS, usure, maladie professionnelle, accident…) et/ou contribuer à l’inverse, à la développer (réalisation de soi, apprentissage, etc.).

Les salariés, dans bien des conditions de travail plus ou moins exigeantes, développent naturellement des attitudes de protection de leur santé, d’entraide et de régulation de la charge de travail. Il serait manichéen de considérer que le travail n’est qu’une activité à risque alors que c’est aussi un lieu où il est possible de se développer personnellement.

ACOR favorise cette approche active qui vise à développer les capacités d’action et l’engagement des acteurs au travers de formations sur la Santé et Sécurité au Travail (SST).

Pour se faire la première étape est développé un langage commun dans l’entreprise, sur ce que sont les RPS en milieu professionnel. 

Ensuite, il faut dépasser les approches visant « seulement » à améliorer la capacité des personnes à s’adapter aux situations de travail stressantes en s’interrogeant et en agissant sur les caractéristiques du travail et les situations à risques.

Voici pour l’INRS, les facteurs clés et donc des indicateurs à mesurer et à surveiller :

  • L’intensité et la durée du travail 

L’intensité et la durée du travail sont des facteurs majeurs des risques psychosociaux. Une charge de travail excessive et des horaires prolongés peuvent épuiser physiquement et mentalement les employés. Sous une pression constante pour atteindre des objectifs élevés, les salariés peuvent souffrir de stress chronique. Ce stress peut entraîner des problèmes de santé graves comme l’épuisement professionnel, l’anxiété et les troubles du sommeil. Des journées longues et répétitives sans repos adéquat affectent non seulement la performance des employés, mais aussi leur vie personnelle, créant un déséquilibre entre vie professionnelle et vie privée. Pour les entreprises, il est crucial de réguler l’intensité et la durée du travail en adoptant des politiques favorisant des pauses régulières, la flexibilité des horaires et la prise de congés pour prévenir l’épuisement et maintenir une main-d’œuvre productive et motivée.

  • Les exigences émotionnelles 

Les exigences émotionnelles sont un autre aspect crucial des risques psychosociaux. Elles concernent principalement les métiers impliquant des interactions fréquentes avec le public, où les employés doivent gérer et réguler constamment leurs émotions. Cette pression émotionnelle peut conduire à une fatigue émotionnelle, voire à un épuisement émotionnel, affectant la santé mentale et physique des employés. Les conséquences incluent l’anxiété, la dépression et d’autres troubles psychosomatiques. Pour les entreprises, il est essentiel de gérer ces exigences émotionnelles en offrant des formations sur la gestion du stress et des émotions, aidant ainsi les employés à faire face aux défis émotionnels de leur métier.

  • Le manque d’autonomie

Le manque d’autonomie au travail est un facteur significatif des risques psychosociaux. Lorsque les employés n’ont pas de contrôle sur leurs tâches, leurs méthodes de travail ou la prise de décisions, ils peuvent ressentir de la frustration et un sentiment d’impuissance, entraînant du stress et une diminution de la motivation. Travailler dans un environnement rigide peut étouffer la créativité et l’initiative, ralentissant les processus de travail et réduisant l’efficacité. Pour les entreprises, il est donc essentiel de favoriser un environnement où l’autonomie est encouragée, en déléguant des responsabilités et en valorisant les initiatives individuelles pour réduire les risques psychosociaux et augmenter l’engagement des employés.

  • Les relations conflictuelles voire violentes 

Les relations conflictuelles ou violentes sur le lieu de travail constituent un facteur majeur des risques psychosociaux, ayant des répercussions significatives sur le bien-être des employés et la performance des entreprises. Ces conflits peuvent se manifester par des tensions verbales, du harcèlement, des intimidations ou des agressions physiques. Ils créent un climat de travail toxique, générant du stress important et des problèmes de santé mentale comme l’anxiété et la dépression. Les conflits non résolus peuvent réduire la cohésion d’équipe, augmenter le turnover et diminuer la motivation. Pour les entreprises, il est crucial de prévenir et de gérer ces conflits en mettant en place des politiques claires contre le harcèlement et la violence, ainsi que des formations sur la gestion des conflits et la communication non violente.

  • La souffrance éthique

La souffrance éthique, souvent sous-estimée, peut avoir des conséquences profondes sur la santé mentale des employés. Elle survient lorsque les salariés doivent réaliser des tâches ou prendre des décisions contraires à leurs valeurs personnelles. Ce conflit interne génère du stress, de l’anxiété et de la dépression, réduisant la motivation et l’engagement. Pour prévenir la souffrance éthique, les entreprises doivent adopter des politiques transparentes respectant les valeurs des employés, offrir des espaces de discussion éthique et des formations sur la prise de décision éthique, aidant ainsi les employés à aligner leurs valeurs avec les objectifs de l’entreprise.

  • L’insécurité de la situation de travail

L’insécurité de la situation de travail est un autre facteur clé des risques psychosociaux, particulièrement pertinent dans le contexte économique actuel marqué par la précarité et les changements rapides du marché. Elle se manifeste par la crainte de perdre son emploi, de ne pas voir son contrat renouvelé, ou de subir des réductions de salaire et de bénéfices. Cette insécurité peut être exacerbée par des restructurations fréquentes, des fusions-acquisitions, ou des pratiques de management basées sur la flexibilité et la performance à court terme.
Le stress constant engendré par l’insécurité de l’emploi peut avoir des effets dévastateurs sur la santé mentale et physique des employés. Les individus concernés peuvent développer des troubles anxieux, des insomnies, et une détérioration générale de leur bien-être. En outre, l’insécurité de la situation de travail peut mener à un climat de méfiance et de compétition malsaine entre les employés, réduisant ainsi la coopération et l’esprit d’équipe. Les employés inquiets pour leur avenir professionnel sont également moins enclins à prendre des initiatives ou à s’engager pleinement dans leurs tâches, ce qui peut nuire à l’innovation et à la productivité de l’entreprise.

Pour les entreprises, il est donc important de gérer cette insécurité de manière proactive. Cela peut inclure la communication transparente sur la situation de l’entreprise et les perspectives d’emploi, ainsi que l’offre de formations et de programmes de développement professionnel pour aider les employés à renforcer leurs compétences et à s’adapter aux évolutions du marché. En créant un environnement de travail stable et en soutenant le développement de leurs employés, les entreprises peuvent non seulement réduire le stress lié à l’insécurité de l’emploi, mais aussi améliorer la résilience et l’engagement de leur personnel.

Acor Formation : Votre partenaire pour la prévention des risques psychosociaux

Acor Formation se positionne comme un partenaire majeur pour les entreprises souhaitant prévenir les risques psychosociaux. Nos formations sur la Santé et la Sécurité au Travail (SST) sont conçues pour développer les capacités d’action et l’engagement des acteurs au sein des entreprises. Nous aidons à établir un langage commun sur les RPS et à mettre en place une démarche de prévention primaire et des stratégies efficaces pour améliorer les conditions de travail. En intégrant nos programmes de formation, les entreprises peuvent non seulement réduire les risques psychosociaux mais aussi favoriser le bien-être et la performance de leurs employés. Faites confiance à Acor Formation pour accompagner votre entreprise dans la création d’un environnement de travail sain et sécurisé​​.

 

Source : INRS